La création d’entreprise en 6 étapes clés !
La création d’entreprise est devenue depuis quelques années un marché fleurissant sur lequel se positionnent de nombreux acteurs en quête de business. En effet, de plus en plus de personnes souhaitent aujourd’hui créer leur propre entreprise et rejoindre l’aventure entrepreneuriale dans le cadre d’une reconversion ou plus communément dans leur vie active.
Créer son entreprise est un projet de grande envergure qui ne doit pas être pris à la légère. Passionnant et enrichissant, il vous demandera une grande préparation en amont et une certaine organisation. Il faut savoir que l’ensemble des projets ne sont pas assujettis aux mêmes obligations ou démarches administratives et stratégiques. Un artisan, une TPE ou encore un professionnel dans le domaine du libéral n’aura pas la même approche dans la création de son entreprise. Par conséquent, il est indispensable de suivre toutes les étapes inhérentes à votre secteur d’activité.
Cependant, il est parfois difficile de commencer cette nouvelle aventure et de suivre un fil conducteur pour mener à bien votre projet. Vous détenez une idée innovante mais vous avez des difficultés pour vous lancer ? Le cabinet C.E.G, spécialisé dans l’expertise comptable et en commissariat aux comptes situé à Paris, est disponible pour accompagner l’ensemble des créateurs d’entreprise dans la réalisation de leurs projets.
Il vous guide aujourd’hui sur le parcours type à suivre dans vos démarches de création d’entreprise. Cela nécessite de se poser les bonnes questions et respecter plusieurs étapes comme la réalisation d’une étude de marché, le financement de votre projet, la rédaction du Business Plan ou encore la sélection de votre forme sociale.
La création d’entreprise est devenue depuis quelques années un marché fleurissant sur lequel se positionnent de nombreux acteurs en quête de business. En effet, de plus en plus de personnes souhaitent aujourd’hui créer leur propre entreprise et rejoindre l’aventure entrepreneuriale dans le cadre d’une reconversion ou plus communément dans leur vie active.
Créer son entreprise est un projet de grande envergure qui ne doit pas être pris à la légère. Passionnant et enrichissant, il vous demandera une grande préparation en amont et une certaine organisation. Il faut savoir que l’ensemble des projets ne sont pas assujettis aux mêmes obligations ou démarches administratives et stratégiques. Un artisan, une TPE ou encore un professionnel dans le domaine du libéral n’aura pas la même approche dans la création de son entreprise. Par conséquent, il est indispensable de suivre toutes les étapes inhérentes à votre secteur d’activité.
Cependant, il est parfois difficile de commencer cette nouvelle aventure et de suivre un fil conducteur pour mener à bien votre projet. Vous détenez une idée innovante mais vous avez des difficultés pour vous lancer ? Le cabinet C.E.G, spécialisé dans l’expertise comptable et en commissariat aux comptes situé à Paris, est disponible pour accompagner l’ensemble des créateurs d’entreprise dans la réalisation de leurs projets.
Il vous guide aujourd’hui sur le parcours type à suivre dans vos démarches de création d’entreprise. Cela nécessite de se poser les bonnes questions et respecter plusieurs étapes comme la réalisation d’une étude de marché, le financement de votre projet, la rédaction du Business Plan ou encore la sélection de votre forme sociale.






La réalisation
d’une étude de marché
Lorsque vous détenez la bonne idée pour créer votre entreprise, il est important de réaliser une étude afin de vérifier la fiabilité de votre marché et la correspondance avec vos besoins. Car il faut le savoir, détenir l’idée du siècle ne vous octroie pas une garantie de la réussite de votre entreprise.
En effet, lancer son projet sans analyser au préalable son marché est un risque à prendre qui vous conduira, en majeure partie, à faire des mauvais choix. En prenant cette voie, il vous est possible de proposer une offre non adaptée sur un marché qui peut être très concurrentiel, voire saturé.

Les objectifs
Pour assurer la bonne conduite de votre projet dès le début, l’étude de marché est l’une des premières étapes fondamentales. Elle vous permet d’obtenir des informations concrètes sur le secteur d’activité vers lequel vous souhaitez vous implanter ainsi que sur vos futurs clients.
Cette étude vous permettra d’engranger un maximum d’informations concernant l’offre et la demande afin de valider ou non la viabilité d’entrer sur le marché. Grâce à cette dernière, vous pourrez avoir une vision précise de votre marché et de son environnement pour mieux l’appréhender et s’y adapter. Si le résultat de l’étude s’avère favorable, vous pourrez ainsi mieux délimiter votre projet en fonction des besoins et des enjeux du marché pour une meilleure efficacité et pérennité.
Les types d’étude
Il existe aujourd’hui plusieurs types d’études pour analyser le marché : l’étude quantitative, l’étude qualitative et l’étude documentaire.
La première étude permet de quantifier le marché par des données statistiques essentiellement, obtenues par la réalisation de sondages et de questionnaires. Ces derniers doivent être administrés sur un groupe d’échantillons qui soit le plus représentatif possible de la population afin de garantir une étude précise et réaliste. Grâce à des informations chiffrées, l’étude quantitative offre une vision éclairée du comportement d’achat des consommateurs sur votre marché. Elle permet ainsi de mieux apprécier leurs besoins et attentes.
En deuxième lieu, l’étude qualitative est quant à elle basée sur une approche plus minimaliste que le travail quantitatif. Réalisée sur un groupe d’échantillons plus restreint que la première, cette étude vise à comprendre réellement les habitudes des consommateurs. L’interlocuteur cherchera à obtenir de nombreuses informations sur l’échantillon afin de recueillir des avis précis sur leurs motivations d’achat, leurs habitudes, leurs motivations mais également leurs freins.
Enfin, l’étude documentaire est menée à partir de l’existant et se traduit notamment par la collecte d’informations disponibles via des ressources actuelles. Elle permet d’obtenir une représentation dégagée du sujet et de ses composantes, essentielle à la réalisation de l’étude terrain.
Vous l’aurez compris, il existe plusieurs types d’études pour analyser le marché avant de se lancer dans la course effrénée à la création de son entreprise. Cependant, il est à noter que ces trois études sont complémentaires et permettent, par leurs réalisations consécutives, de dégager une étude exhaustive du marché vers lequel vous souhaitez vous implanter. Il est donc judicieux de consacrer du temps à cette première étape pour démarrer avec sérénité votre projet entrepreneurial.
Les différentes étapes
Afin d’obtenir des résultats concluants, il est important de suivre une démarche précise en veillant à respecter toutes les étapes inhérentes à cette étude de marché. Cette structure vous permettra de gagner en efficience et ainsi d’optimiser votre prospection commerciale.
Pour ce faire, nous vous préconisons de commencer par la définition de votre marché, son environnement, puis d’analyser l’offre et la demande mais également l’intensité de la concurrence. Lors de cette première étape, il est donc très important de se poser les bonnes questions sur les thématiques suivantes :
- Le positionnement de votre activité en fonction du marché
- Les grandes tendances du marché
- L’offre et la demande du secteur
- Les facteurs clés de succès et les contraintes liés au marché
- Le cycle de vie du produit/ service et de votre secteur
- Le niveau de concurrence et leur positionnement
- Le profil, les attentes et le comportement d’achat de vos buyers personas
- L’ouverture d’une opportunité pour votre projet
Après avoir recueilli un ensemble d’informations relatives à votre marché, il est indispensable de les analyser et faire ainsi parler vos données pour obtenir une synthèse complète de votre étude. Croiser vos résultats vous permettra d’être le plus précis possible. Vous pourrez alors présenter votre analyse sous forme de tableaux afin de rendre visuellement plus attrayante et claire votre étude.
Pour terminer cette première étape, il est l’heure pour vous de débuter la rédaction de votre étude de marché pour présenter les résultats obtenus suite à l’analyse du secteur. Cette première étape est déterminante dans votre prise de décision et se doit d’être convaincante pour les futurs investisseurs de votre projet.
Notons également que si les résultats obtenus confirment la faisabilité du projet, il ne vous reste plus qu’à passer à l’étape suivante, à savoir, son financement et la réalisation du Business Plan. Toutefois, si votre projet ne concorde pas avec le marché et son environnement, vous devez alors revoir votre idée principale et l’ajuster en fonction des tendances observées.
Il est important de préciser que cette première étape peut être réalisée par le détenteur du projet mais ce dernier peut également demander conseils et se faire aider par des professionnels dans la réalisation de cette étude.

Le financement
de votre projet
Pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, il est fortement recommandé d’apporter un capital, constitué par les apports des fondateurs, afin de contribuer au capital social de l’entreprise. Cette étape peut s’avérer être complexe pour certains entrepreneurs ayant de faibles apports en numéraire.
Pour faire face à cela, il existe depuis quelques années en France de nombreuses aides financières pour vous assister dans le lancement de votre société telles que des subventions, des accompagnements financiers ou encore des abattements fiscaux. Toutefois, il faut savoir que l’ensemble des aides ne sont pas adressées à tous les créateurs d’entreprise. Bien au contraire ! Chacune des aides comportent leurs propres spécificités et des conditions bien différentes. Il est donc important de se renseigner sur les aides auxquelles vous pouvez prétendre avant de débuter toutes demandes.
Il peut être judicieux de se faire accompagner par des professionnels tels que des experts-comptables afin d’être averti sur les différentes aides pour le porteur de projet.
Les soutiens sociaux
Le RSA
L’allocation de Revenu de Solidarité Active (RSA) est une aide complémentaire versée aux personnes disposant de peu de ressources financières pour leur permettre de stabiliser leur revenu ou alors d’obtenir un certain palier de revenu. Véritable soutien de votre activité professionnelle, le RSA peut être versé mensuellement pour maintenir le revenu du porteur de projet durant la création de son entreprise.
Le prêt NACRE
Le prêt NACRE, Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise, est une aide adressée aux créateurs d’entreprise et plus précisément aux chômeurs, aux salariés en période de liquidation, ou encore pour les personnes en situation de handicap. Ce prêt est valable pour une durée de 5 ans maximum pour un montant plafonné à 8 000 euros et octroie aux porteurs de projet un prêt à taux 0.
L’aide financière de l’AGEFIPH
L’aide financière de l’AGEFIPH, l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées, est une subvention réservée aux personnes en situation de handicap qui souhaitent créer ou bien reprendre une société. Elle permet de financer le lancement d’une entreprise par un versement maximum de 6 000 euros à condition d’apporter à minima un apport de plus de 1 500 euros.
Les aides de Pôle Emploi (ARE et ARCE)
L’ARE et l’ARCE sont des aides financières permettant aux futurs entrepreneurs de bénéficier durant quelques mois, voire quelques années, d’allocations au chômage pour garantir le maintien d'un salaire mensuel. Proposées par Pôle Emploi, ces deux dispositifs concernent les porteurs de projet bénéficiant des droits à l'indemnisation.
L’ARE correspond aux indemnités pour le retour à l’emploi versées mensuellement pour les personnes qui souhaitent reprendre ou bien créer leur propre entreprise. Attention, car elle ne peut malheureusement être versée si l’entrepreneur détient l’aide de l’ARCE.
L’ARCE est le versement d’une partie des droits au chômage sous la forme de capital. Cette aide peut être versée seulement si le demandeur d’emploi bénéficie de l’ACRE, l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise.
Les allègements fiscaux
L'ACRE
L’ACRE, l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise, est un dispositif financier correspondant à la réduction partielle des cotisations sociales, mais également un accompagnement continu durant les premières années de création d’entreprise. Cependant, pour en profiter, vous ne devez pas avoir obtenu cette dernière les trois dernières années antérieures.
Le crédit solidaire
L’ADIE, propose une subvention pour aider les créateurs d’entreprise à se lancer dans le monde entrepreneurial. Cette association soutient les jeunes créateurs dans leur création en finançant un microcrédit accompagné d’un prêt à l’honneur à taux zéro sur une durée de 5 ans au total. Ce type de crédit est également accordé par la NEF sous forme de microcrédits pour une période de 4 ans.
Les aides à l'innovation
Les aides Oseo
Oseo est une banque d’aide publique participant au soutien financier et de l’innovation des créateurs d’entreprise. Cet organisme de proximité met à disposition des entreprises, pour les PME en France, des subventions et garanties financières. Après étude de votre projet, un conseiller accordera une aide financière au créateur, fixée à un montant maximum de 30 000 euros.
Le prêt à la création d'entreprise
Le Prêt à la Création d’Entreprise (PCE) permet de soutenir financièrement tous les créateurs en cours de création d’entreprise, indépendamment de leur secteur d’activité. Ce prêt octroie, aux personnes physiques, morales ou aux PME de moins de 3 ans, une subvention de 2 000 euros pouvant atteindre un plafond de 7 000 euros sur une durée totale de 5 ans.
Les aides de Bpifrance
Bpifrance a lancé en 2021 deux aides financières, le prêt à l’honneur Création-Reprise ainsi que le prêt d’honneur nommé Renfort, afin de soutenir financièrement les projets de création d’entreprise. Ces prêts d’honneur sont soutenus par les réseaux partenaires de Bpifrance composés d’Initiative France, Réseau Entreprendre, France Active et l’Adie. La première aide offre un soutien supplémentaire aux créateurs par le biais d’un PTZ d’une durée maximum de 7 ans pour un montant limité à 80 000 euros. Le prêt Renfort est quant à lui destiné aux porteurs de projet du plan de relance gouvernemental sur une période de 5 ans par un versement fluctuant entre 1 000 à 30 000 euros.
La rédaction
du Business Plan prévisionnel
Après avoir réalisé une étude de marché solide et étudié les financements auxquels votre entreprise peut prétendre pour débuter sa création, il est maintenant temps de commencer la partie opérationnelle du projet.
La rédaction du Business Plan prévisionnel est ici une étape indispensable, qui intervient suite à une analyse approfondie de l’environnement de votre futur secteur d’activité. Il s’agit là d’un dossier conséquent relatant la construction du projet de création d’entreprise, de l’idée de lancement au montage financier et juridique. En d’autres termes, le Business Plan prévisionnel est la matérialisation concrète de votre souhait de création ou le fil conducteur de votre création d’entreprise.
Le Business Plan est réalisé lors de chaque innovation mise sur le marché : un nouveau produit, le repositionnement d’un produit, amélioration d’un produit, … Ce document formalise par écrit les projections d’évolution d’un projet d’entreprise.

Les objectifs
Réaliser un Business Plan prévisionnel est une étape à ne pas négliger lorsque vous souhaitez entreprendre la création d’une entreprise. Ce travail considérable constitue en réalité un outil de communication puissant pour convaincre vos futurs investisseurs et partenaires de croire en vous et en la viabilité de votre projet.
En effet, un bon dossier comprenant l’ensemble de vos démarches et recherches aura davantage d’impact dans la prise de décision de vos interlocuteurs. Que ce soit votre banquier, vos futurs investisseurs ou votre entourage, vous devez, grâce à la rédaction de votre Business Plan, être force de persuasion afin de les attirer vers votre projet et les convaincre d’y adhérer. Pour être efficace, il doit comporter des études de marché claires, l’élaboration d’une stratégie marketing pertinente et un montage financier réaliste pour soutenir l’activité.
Mais ce n’est pas son seul objectif ! Le business plan sert de cadre pour exécuter l’ensemble de la stratégie réalisée sur papier. Il s’agit là du GPS permettant à l’équipe d’être guidée, de vérifier la bonne direction, prendre du recul, et définir de nouveaux objectifs lors de l’avancement du projet. Il permet ainsi au créateur d’avoir une vision globale de son projet afin d’être le plus performant possible.
Les différentes étapes
La rédaction du Business Plan prévisionnel est une partie du projet qui demande au créateur d’entreprise beaucoup de temps et d’investissement. En effet, chaque porteur de projet sera amené à consacrer, en moyenne entre 2 à 6 mois, pour la rédaction de ce document.
Il est donc très important de respecter une démarche bien précise pour le constituer pas-à-pas. Bien entendu, sans oublier les objectifs d’un tel dossier ! En plus de convaincre vos futurs investisseurs dans cette aventure, le Business Plan vous accompagne dans le pilotage et la concrétisation de votre projet.
Par conséquent, une structure précise donnera plus de crédibilité à votre projet et vous permettra de balayer l’ensemble de vos idées.
Pour ce faire, nous vous préconisons de commencer la réalisation de votre dossier par l’écriture de l’executive summary. Il s’agit plus précisément d’une synthèse d’une à deux pages de votre étude présentant les prémices et les points forts de votre projet. L’objectif de cette partie est de donner envie aux interlocuteurs de continuer leur lecture pour en savoir plus sur le montage économique de votre future entreprise. Il faut également avoir en tête que tous les lecteurs n’ont pas la même implication et n’ont donc pas le même temps à consacrer à votre Business Plan. Être précis et synthétique sera donc fortement apprécié !
Cette première partie du Business Plan permet de recenser les réponses aux questions que l’on se pose lors de la création d’un produit/service.
Répondre aux questions sur le produit/ service :
- A quel(s) besoin(s) répond-il ?
- Comment sera t-il vendu ?
- A-t-il un caractère novateur ?
- Quel est le marché visé à priori ?
- Quelles sont ses caractéristiques ?
- Comment sera t-il utilisé
Elle établit un état des lieux du projet économique : l’activité envisagée, le marché visé, les contraintes rencontrées (risques, menaces), et enfin les atouts et opportunités du projet. Cette partie n’atteint qu’un développement limité : elle est réalisée pour définir et évaluer votre idée et ainsi obtenir une vue synthétique du projet.
Pour concevoir et conduire une politique marketing efficace, pour affronter la concurrence, et anticiper les évolutions du macro-environnement, une entreprise a besoin d’un ensemble d’informations pour identifier les caractéristiques de ces marchés.
C’est pourquoi l’étude de marché est indispensable à l’introduction d’un nouveau produit ou service sur un marché. Elle permet de collecter et rassembler de multiples informations pour par la suite les traiter et ainsi prendre de meilleures décisions marketing sur le projet. Ces études de marché permettent de guider les prises de décision et de réduire les risques d’aboutir à un échec. Grâce à cette dernière, vous pouvez passer de la simple vision du projet à la réalité.
Il existe deux manières de collecter des informations pour réaliser une étude de marché : la recherche documentaire et l’enquête terrain.
- La recherche documentaire est un travail de collecte d’informations, se réalisant à partir de l’existant (presse, sites web, …). L’objectif de cette démarche est surtout d’aider à dégager une vue d’ensemble et de tester quelques pistes avant de se confronter au terrain.
- L’étude sur le terrain est le fait de se rendre sur le lieu de collecte des données. Cette enquête prend en réalité deux formes différentes : quantitative et qualitative.
Après avoir collecté un certain nombre d’informations, vous pouvez dès à présent passer au traitement de l’information. Pour cela, nous vous recommandons de réaliser deux types d’analyse : l’analyse externe comprenant une étude macro-environnement, PESTEL puis une étude micro-environnement, les 5 forces de PORTER et une analyse interne, qui est un diagnostic des forces et des faiblesses de l’entreprise.
Pour plus de précisions :
- L’analyse macro-environnement détermine les évolutions sociétales et macro-économiques majeures mais permet également d’étudier la pertinence de la solution sur le(s) marché(s). Cette étude s’utilise avec l’outil PESTEL, qui se construit autour de 6 catégories de critères facilitant une analyse quasi-exhaustive.
- L’analyse micro-environnement, quant à elle, est formée des parties prenantes extérieures à l’entreprise. L’utilisation de l’outil PORTER permet d’analyser l’intensité concurrentielle du marché. Son analyse permet de réaliser un diagnostic stratégique de la situation de l’entreprise.
- Le diagnostic interne, soit les forces et les faiblesses de l’entreprise, a pour but d’analyser sa capacité à faire face aux évolutions clés de l’environnement.
Après avoir procédé à l’analyse du marché, et évalué son potentiel, il est important d’établir la stratégie marketing. C’est un des éléments important du business plan pour le créateur d’entreprise. L’élaboration de la stratégie marketing répond à un enjeu majeur : assurer la rentabilité à court terme et à moyen et long terme.
Elle se découpe en 4 parties différentes : la segmentation, le ciblage, le positionnement et le mix-marketing.
Pour lancer son projet, il est essentiel de réfléchir à tous les points d’influence de votre produit ou service. Dans cette partie, il faut savoir ce qui est important pour le client « idéal » et sur quoi celui-ci basera sa décision d’achat : prix, qualité, prestation de services, environnement, image, etc. Par cela, l’élaboration commerciale se basera sur quatre éléments : « Product, Price, Promotion and Place ».
Il existe quatre méthodes distinctes pour estimer le chiffre d’affaires du produit/ service :
- Premièrement, la méthode des référentiels permet à partir de statistiques sectorielles, d’estimer le chiffre d’affaires de votre entreprise.
- Il est également possible de l’évaluer par ce que l’on appelle « les intentions d’achat ». À partir d’études quantitatives et la mesure des intentions d’achat, nous pouvons déterminer le chiffre d’affaires ! Attention, il faut savoir qu’il y a un écart entre les intentions et les achats réels.
- La troisième méthode de calcul concerne les objectifs et les parts de marché (PDM).
- Enfin, le test est la dernière méthode permettant de déterminer le chiffre d’affaires.
Afin de réaliser un Business Plan performant et complet, vous devez absolument estimer toutes les prévisions budgétaires comprenant vos futures dépenses, vos charges et vos investissements indispensables pour lancer votre activité.
On distingue plusieurs types de charges :
- Les charges fixes comme les salaires, les charges d’infrastructure, les frais de fonctionnement (Charges permanentes quel que soit le niveau d’activité. Ex. : amortissement, loyer du local commercial, salaires, charges sociales, assurance, comptable…);
- Les charges variables liées à la fluctuation du nombre d’utilisateurs (Charges variant en fonction du niveau d’activité. Ex. : le montant des approvisionnements correspondant au chiffre d’affaires réalisé : frais de transport sur achats et/ou sur ventes…);
- Les charges initiales liées à l’intégration de nouveaux fournisseurs ou partenaires.
On distingue plusieurs types d’investissements :
- Les investissements incorporels comprenant le fonds de commerce;
- Les investissements corporels liés aux matériels, à l’agencement, à l’informatique, ou encore au véhicule;
- Les investissements financiers liés par exemple à une caution.
L’objectif est ici de dimensionner l’entreprise. En effet, cette partie liée à l’organisation humaine du projet permet de présenter les personnes clés inhérentes à la création de l’entreprise. Il conviendra de savoir répondre à plusieurs types de questions distinctes et complémentaires relatives au rôle, à l’expérience, aux caractéristiques ou encore aux atouts de votre équipe. Par exemple, il serait judicieux de se demander :
- Combien de collaborateurs devez-vous recruter ?
- Pour quel contrat de travail ?
- Et, quelle rémunération ? Concernant la rémunération, il est important de distinguer différentes fourchettes de rémunération pour évaluer les salaires chargés.
Il s’agit là du cadre légal indispensable à un entrepreneur afin de pouvoir exercer correctement son activité. Un créateur d’entreprise peut vouloir se lancer seul ou au contraire s’associer avec d’autres personnes dans une action commune.
Suivant que l’on crée son activité seul ou à plusieurs personnes, on ne choisira pas la même forme d’entreprise.
Il existe trois catégories différentes concernant la structure juridique :
- Associations
- Entreprises individuelles
- Sociétés
La dernière partie du Business Plan prévisionnel concerne toute la partie financière et l’ensemble des données chiffrées produit par votre entreprise. L’objectif du montage financier est de convaincre les interlocuteurs à participer à votre projet de part votre valeur ajoutée, les besoins financiers créés et la stabilité de votre société.
La partie financière du Business Plan doit être exprimée sous formes de tableaux et doit comprendre plusieurs éléments tels que le compte de résultat différentiel, le bilan prévisionnel, le seuil de rentabilité, et les différentes subventions obtenues.
Tout d’abord, le compte de résultat différentiel est une étape incontournable lors de création d’un produit/service. Ce dernier permet de mettre en lumière la marge dégagée sur les coûts variables, pour par la suite identifier le seuil de rentabilité d’une entreprise et ainsi prévoir l’avenir du produit/service. Il s’agit d’un indicateur de performance mesurant la contribution de chaque produit à l’élaboration de richesse.
Il se construit sous forme d’un tableau faisant apparaître les calculs permettant d’obtenir le résultat différentiel. Les charges calculées précédemment permettant ainsi de calculer ce résultat. En cas de résultat positif, l’entreprise réalise alors des bénéfices. A contrario, elle réalise des pertes en obtenant un résultat négatif.
Puis, le seuil de rentabilité correspond au montant minimum de chiffre d’affaires à réaliser pour qu’une société ait un résultat nul et soit donc rentable. Il permet de visualiser le montant de chiffre d’affaires à partir duquel votre société couvrira toutes ses charges.
Il s’agit là d’une synthèse des points forts énoncés dans le contenu du Business Plan. Le but étant de finir par une bonne impression. Il est important de ne pas oublier cette partie puisque cette dernière est, en règle générale, lue de manière très attentive. Elle conclut le dossier permettant de faire adhérer et captiver l’attention de plusieurs partenaires. Il est important de noter, que l’utilisation de termes à connotation positive permet d’appuyer la viabilité de la solution.
Il est judicieux de montrer que la solution est une réelle opportunité, validée par des études de marché et un plan solide permettant de mettre en œuvre l’activité. A cela, il est bon d’ajouter que le produit a suscité l’intérêt (si juste) auprès de nombreuses parties prenantes différentes et que cette dynamique soulève et accentue la stabilité de la solution.
Quelques conseils pour concevoir un Business Plan
1 . PRENDRE LE TEMPS DE LA RÉFLEXION
2 . ÉTABLIR UN PLAN PRÉCIS ET COMPLET
3 . NE PAS SE SATISFAIRE D’IDÉES PRÉCONÇUES
4 . CONCLURE TOUTES LES ANALYSES
5 . RÉALISER DES TABLEAUX DE SYNTHÈSE
6 . PRIVILÉGIER LE BON SENS ET LA CLARTÉ DE LA PRÉSENTATION
7 . TRAVAILLER EN ÉQUIPE
8 . FAIRE RELIRE LE BUSINESS PLAN
9 . RENSEIGNER SES SOURCES
10 . ADAPTER LE BUSINESS PLAN À CHAQUE INTERLOCUTEUR

Le choix
de la forme sociale
Le choix de la forme sociale de votre société est un point sur lequel vous devez prendre le temps de la réflexion, car cette décision aura des incidences, notamment sur la responsabilité des associés. En effet, il faut savoir que chaque type de sociétés n’aura pas la même organisation et ainsi les mêmes impacts sur le plan social et fiscal.
Il est donc judicieux de connaître les aspects et réglementations des différentes formes sociales pour prendre une décision éclairée pour la suite.
L’Entreprise Individuelle, autrement appelée EI, est la forme sociale la plus simple et ainsi, la plus représentée en France car elle ne dispose que de peu de réglementations comptables et juridiques à l’entrée. Cette forme doit être entrepris par une seule personne physique en son nom propre et ne peut constituer le choix d’associés.
En adoptant cette forme sociale, vous faites le choix de vous libérer de toutes contraintes financières. Car il faut le savoir, l’EI ne requiert pas obligatoirement de capital pour débuter la création de son entreprise. Concernant le régime fiscal, l’entrepreneur est directement imposé sur ses revenus et peut faire le choix entre le régime de la micro-entreprise, réel normal ou régime simplifié.
Néanmoins, ce statut incombe au créateur, par l’exercice en son nom propre, d’avoir la pleine responsabilité du patrimoine professionnel de l’entreprise. En d’autres termes, sa responsabilité n’étant pas limitée, son patrimoine personnel et professionnel sont donc réunis. En cas de dettes, l’entrepreneur pourra ainsi se voir perdre des biens appartenant à son patrimoine personnel, à l’exception de son logement principal.
Pour ne pas risquer de perdre votre capital personnel, nous vous conseillons d’opter pour la forme sociale EIRL qui vous permet de dissocier vos biens personnels de vos professionnels. Ce statut permet ainsi de limiter la responsabilité du fondateur par la composition d’un patrimoine spécialement consacré à son entreprise. De ce fait, les créanciers pourront, en cas de difficultés financières, récupérer des biens uniquement sur le patrimoine professionnel.
Le choix entre ces deux formes sociales ne doit pas se faire à la légère mais en fonction de votre situation professionnelle et de votre secteur d’activité. Si vous rencontrez aujourd’hui des difficultés dans votre prise de décision, n’hésitez pas à nous contacter ! Nous prendrons le temps d’examiner votre demande et vous apporter les meilleurs conseils afin de sélectionner le statut adapté à vos besoins.
À la différence de l’EI ou l’EIRL, la Société à Responsabilité Limitée (SARL) est quant à elle composée à minima de 2 associés pouvant aller jusqu’à 100 salariés au maximum. Les associés ont le libre arbitre de choisir le montant qu’ils souhaitent apporter au capital. Ce statut peut être choisi pour tous types de secteur d’activité, à l’exception de quelques-uns, à savoir les domaines de la santé, du juridique ou encore de la justice. Notons également qu’une SARL dont le capital social est délivré à une seule personne physique correspond à la forme sociale de l’EURL, également appelée SARL unipersonnelle.
La responsabilité des associés d’une SARL est ici limitée et dépend du montant total de leurs attributions. Pour ce qui est du régime fiscal, vous êtes ici attaché à l’impôt sur les sociétés. Toutefois, il est possible de se tourner vers le régime de l’imposition sur le revenu si vous détenez une SARL avec des membres de votre famille, si votre chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions d’euros et bien d’autres conditions.
Attention, il faut savoir que l’imposition sur le revenu des associés fluctue en fonction du montant apporté au capital de la société.
La Société d’Exercice Libéral à Responsabilité Limitée (SELARL), est la forme sociale la plus proche de la SARL en termes de réglementations. En effet, elle doit être régi par 2 associés minimum et n’ont pas d’obligations quant aux apports du capital. Les associés peuvent être une personne physique ou morale.
La SELARL offre également une responsabilité limitée aux associés mais s’adresse spécifiquement au statut des professions libérales. À la différence de la SARL, la SELARL peut, en cas d’erreurs professionnelles, engager la responsabilité de l’ensemble des associés de l’entreprise.
La Société Civile Professionnelle (SCP) est également une forme sociale qui s’adresse aux personnes exerçant un métier libéral. Cependant, ce statut offre la possibilité aux associés de réaliser un même profession libérale en commun. Ils ont donc une responsabilité indéfinie à l’égard des dettes sociales de l’entreprise. Leurs patrimoines personnels peuvent ainsi être touchés en cas de fautes professionnelles, ce qui est donc préjudiciable pour les associés.
La Société Anonyme (SA) est une société de capitaux puisqu’elle concentre des personnes qui investissent dans le capital social et deviennent ainsi actionnaires de l’entreprise.
La SA doit rassembler 2 investisseurs au minimum, que ce soit des personnes physiques et/ou morales.
Par ailleurs, il faut savoir que cette forme sociale demande d’apporter un minimum de capital pour lancer l’entreprise. En effet, le capital social de la Société Anonyme doit représenter au minimum 37 000 euros. À noter cependant que les apports en numéraire doivent constituer au moins la moitié du capital. La responsabilité des associés, et plus précisément des actionnaires de la SA, est limitée en fonction des montants de leurs apports. À contrario, le directeur de l’entreprise peut voir sa responsabilité engagée lors d’erreurs professionnelles de gestion de la société. Enfin, une SA est conduit par un conseil d’administration de 3 personnes à 18 adhérents pour prendre des décisions éclairées sur l’activité et réaliser la feuille de route de l’entreprise.
La Société par Actions Simplifiée (SAS) est très proche de la SA au niveau des réglementations. Cependant, la forme sociale SAS est une personne morale constituée de plusieurs associés, 2 au minimum. Un seul collaborateur peut être accepté mais il s’agit alors dans cette situation, du statut SASU, Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle.
La différence majeure entre la SA et la SAS réside dans le montant minimum apporté au capital. En choisissant la forme sociale SAS, vous faîtes le choix d’une structure plus souple et plus simple. En effet, vous n’êtes pas contraint à verser un certain montant au capital pour lancer votre activité. De ce fait, vous êtes libre de déterminer la somme et la nature des apports que vous souhaitez apporter à l’entreprise !
La Société en Nom Collectif (SNC) est une société de personnes qui regroupe plusieurs associés, à minima 2, dont leurs responsabilités sont solidaires et indéfinies. En d’autres termes, si l’entreprise commet des erreurs financières, le créancier peut solliciter un seul associé pour rembourser les dettes de la société en les récupérant sur son patrimoine personnel. Tous les associés sont donc responsables de leurs biens personnels. Cette forme sociale est en règle générale choisie par plusieurs membres d’une même famille qui souhaitent investir ensemble dans un projet commun. Il est toutefois risqué de s’engager dans ce type de structure d’entreprise car les associés ne sont pas protégés au niveau de leur patrimoine.
La SNC est voisine de la forme sociale SARL au niveau des formalités pour la création d’une entreprise. La Société en Nom Collectif n’impose pas de capital minimum et est assujettie à l’impôt sur les revenus.
Vous l’aurez compris, les formes sociales pour lancer son entreprise sont nombreuses et bien différentes. Cependant, leurs subtilités leur octroient des avantages et parfois des inconvénients non négligeables. Il convient donc de prendre connaissance de cela avant de débuter les démarches juridiques. Pour vous aider dans le choix de votre statut d’entreprise, il vous est possible de faire appel à un expert-comptable afin de trouver la forme sociale la plus adaptée à vos enjeux.
Vous avez besoin d’un conseil sur la sélection de votre forme sociale ? Contactez-nous ! Notre équipe d’experts se tient à votre disposition pour vous apporter des recommandations sur-mesure adaptées à votre cas d’entreprise.
La rédaction
des statuts
Vous venez de choisir la forme sociale de votre entreprise et entamez tout juste les dernières formalités pour finaliser le lancement de votre entreprise. La rédaction des statuts constitue ici le socle de base de votre projet, mais aussi votre feuille de route au niveau juridique, social et fiscal. Cette étape permet d’attribuer une réelle existence juridique à votre entreprise ! Le choix du siège social, la dénomination sociale, le montant des apports et du capital sont autant d’éléments à prendre en compte lors de cette phase.
Cependant, il est à noter que la constitution d’une société n’implique pas obligatoirement la rédaction des statuts pour l’ensemble des créateurs d’entreprise. En effet, le choix et la composition des statuts dépend en réalité de la forme sociale sélectionnée par le porteur de projet. En d’autres termes, vous êtes soumis à cette obligation pour toute création d’entreprise exceptée les formes sociales suivantes : les entreprises individuelles (EI), les entreprises individuelles à responsabilité limitée (EIRL) et les micro-entreprises.

Les mentions obligatoires
Rédiger les statuts de son entreprise demande un regard attentif car il faut le savoir, cette étape comporte de nombreuses mentions obligatoires régies par votre secteur d’activité. Certaines informations doivent ainsi être évoquées dans la déclaration telles que :
-La forme juridique
-La dénomination sociale
-Le lieu de siège social
-Le(s) activité(s) exercée(s)
-L’identité des associés
-Le montant des apports des associés
-Le montant total du capital social
-La durée de vie de la société
Les informations complémentaires
Mais ce n’est pas tout ! D’autres mentions peuvent être ajoutées en complément des informations obligatoires vues précédemment. En fonction du choix de votre statut juridique, vous pouvez vous voir attribuer quelques formalités supplémentaires concernant le fonctionnement de votre société. En effet, il peut s’agir des réglementations relatives aux décisions des parties prenantes responsables de l’arbitrage de la société, les modalités de cessions des parts sociales entre les différents associés ou encore l’attribution du rôle de différents décisionnaires comme le Président, le Directeur Général de l’entreprise.
Les dernières formalités
Pour que cette étape soit conforme, les statuts doivent respecter des formalités obligatoires. De ce fait, la rédaction des statuts doit être formulée à l’écrit sous signature privé ou encore par le biais d’un acte juridique auprès d’un notaire lorsque les associés apportent des biens immobiliers par exemple. Afin de matérialiser le consentement mutuel des associés d’une entreprise, les statuts doivent être signés par l’ensemble des parties prenantes. Par ailleurs, il convient d’ajouter que les responsables de la société doivent quant à eux mentionner, en plus de leurs signatures, leurs accords de leurs nouvelles fonctions de manière manuscrite.

Les formalités
administratives
Vous arrivez désormais à la fin de ce long parcours entrepreneurial. Si vous avez suivi précautionneusement les différentes étapes inhérentes à la création d’entreprise, vous êtes alors sur la bonne voie pour mener votre projet à terme dans des conditions plus que favorables.
Vous avez réalisé jusqu’ici les démarches les plus fastidieuses pour se lancer dans la création d’entreprise. Mais avant de démarrer sereinement votre activité, il ne vous reste encore que quelques formalités à accomplir pour parcourir cette dernière ligne droite. Les procédures administratives constituent donc la dernière phase très importante pour les porteurs de projet.
Notons que certaines démarches peuvent être réalisées avec l’aide du Centre de formalités des entreprises (CFE), certaines d’entre elles sont obligatoires et d’autres optionnelles. Un accompagnement professionnel peut être envisagé pour vous aider à finaliser ces dernières démarches décisives.
Le dépôt du capital
Le capital social d’une entreprise correspond aux apports administrés par l’ensemble des associés d’une entreprise. Ces apports peuvent être mis à disposition sous plusieurs formats : en nature, en numéraire ou en industrie.
L’apport en nature correspond aux matériels, aux brevets, à la clientèle, ou encore aux marques administrées par les fondateurs. Ces derniers doivent être préalablement évalués afin de déterminer leur valeur, déterminant pour constituer les parts sociales des apporteurs. De plus, l’apport en numéraire correspond, quant à lui, à la somme d’argent que les associés mettent de côté pour constituer le capital social de la société. Enfin, l’apport en industrie est un apport basé sur les connaissances, la technicité et le travail des associés. Contrairement aux deux précédents apports, l’apport en industrie n’est pas comptabilisé dans le capital social, mais offre tout de même aux associés une attribution des parts sociales et des actions dans l’entreprise.
Le capital social ainsi constitué permet de délimiter les actions et le pouvoir de chaque associé d’une entreprise, à partir de la valeur de leurs apports. Le dépôt du capital d’une entreprise est constitué seulement des apports en numéraires, autrement dit de la somme d’argent apportée au capital social. Ce montant diffère en fonction de la forme sociale de l’entreprise et doit être rédigé dans les statuts.
Pour en savoir plus sur le montant du capital minimum à apporter en fonction de votre statut juridique, contactez-nous !
Pour déposer le capital social de votre entreprise, il vous suffit de vous rendre chez un notaire directement ou dans une banque avec un chèque ou de l’espèce. Il est tout à fait possible de réaliser ce dépôt par règlement bancaire. De nombreux documents vous seront demandés pour finaliser cette étape. N’hésitez pas à contacter des experts-comptables pour vous aider à constituer la liste des documents à apporter à la banque pour réaliser le dépôt du capital.
Notons également que la somme totale du capital ne doit pas nécessairement être versée dès la création de l’entreprise, mais peut être ajoutée progressivement durant les cinq années qui suivent son lancement. Mais il faut savoir qu’une part du capital doit au minimum être versée dès le début. Un pourcentage qui fluctue en fonction du statut juridique sélectionné : 20% pour la forme sociale SARL ou encore 50% du montant apporté pour les SA et SAS.
Votre entreprise pourra bénéficier de cette somme à des fins professionnels après validation de votre immatriculation.
La domiciliation
La domiciliation est une étape très importante dans la création de votre entreprise puisqu’elle vous permettra d'avoir un justificatif de domicile indispensable à votre immatriculation. Il faut savoir que le choix de votre siège social sera déterminant pour la suite sur un plan fiscal, juridique mais aussi administratif. C’est à cette adresse que vous recevrez vos courriers, et bénéficierez de plusieurs autres services.
L’entrepreneur est libre de déterminer l’adresse de domiciliation de son entreprise. Elle peut être domiciliée au domicile du dirigeant uniquement, seulement si le bail ne dispose d’aucune contre indication à cet effet. La domiciliation peut également avoir lieu en pépinière d’entreprise, dans un local dédié à l’activité ou auprès d’une société spécialisée dans la domiciliation d’entreprise.
L’envoi du dossier au Greffe & l’immatriculation
Vous voilà fin prêt à envoyer votre dossier au Greffe du Tribunal de Commerce ! Cet envoi est obligatoire et indispensable pour que votre entreprise existe officiellement aux yeux de tous. Pour être inscrit au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), le dirigeant d’une entreprise doit donc impérativement formuler une demande d’immatriculation.
Pour cela, vous devrez vous diriger vers le Centre de formalités des entreprises (CFE), organisme responsable de l’envoi du dossier au Greffe pour obtenir votre identification. Cependant, il faut savoir que le CFE n’est pas le même pour l’ensemble des entreprises. En effet, en fonction de votre statut juridique, vous devrez alors vous adresser au CFE compétent, adapté aux caractéristiques et secteur d’activité de votre entreprise. Prenons l’exemple d’une activité commerciale ou libérale : le fondateur devra se diriger vers le CFE suivant, la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI). Pour une activité artisanale, le centre adéquat sera la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA).
L’organisation responsable de la gestion du dossier vous demandera un certain nombre de documents nécessaires à l’envoi tels que :
- Une carte nationale d’identité (CNI)
- Un acte d’état-civil
- Un justificatif de domicile
- Un certificat du siège social de la société
- Une déclaration sur l’honneur de non-condamnation
- Un certificat attestant le dépôt de fonds
Après l’envoi de votre dossier, l’inscription au RCS ainsi que votre immatriculation vous seront remis sous la forme d’un extrait Kbis. Cet extrait est un document officiel prouvant l’existence de votre société. Il vous apporte de nombreuses mentions telles que le code APE, le SIREN ET SIRET ainsi que le numéro de TVA intracommunautaire.
Le certificat du dépôt de fonds est obtenu après l’ouverture d’un compte bancaire dédié spécialement à votre entreprise.
La publication d’une annonce légale
Votre entreprise est désormais immatriculée et inscrite au Registre légal. Il ne vous reste plus qu’une seule démarche obligatoire à accomplir avant de vous lancer pleinement dans votre aventure. En effet, lorsque vous êtes le créateur d’une entreprise, il vous est exigé d’écrire une annonce légale sur votre entreprise et de la publier auprès d’un journal qualifié, situé dans le département même de votre adresse sociale.
Il est également possible de la réaliser directement en ligne via ce lien.
Cette publication comporte de nombreuses informations sur l’activité de la société, similaires à celles spécifiées pour la rédaction des statuts. Si vous souhaitez être accompagné durant cette étape, le cabinet C.E.G et son équipe d’experts sont disponibles pour vous aider de A à Z.
Si vous avez suivi pas-à-pas ce guide, vous venez alors de finaliser toutes les démarches essentielles à la création de votre entreprise ! Toutes ces étapes n’ont aujourd’hui plus de secret pour vous ! Si vous avez encore quelques incertitudes quant à la création de votre société, il est possible de vous faire accompagner tout au long de ce processus par des professionnels spécialisés dans ce domaine. Le cabinet C.E.G est là pour vous guider et vous apporter des recommandations avisées sur le parcours de l’entrepreneuriat.







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